Ce rapport chiffres du CIIB met en évidence la réalité qualitative et quantitative de l’islamophobie en Belgique. Il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg.
Notre société doit absolument développer les outils pour mesurer au mieux la réalité du racisme et de la xénophobie pour comprendre les mécanismes de rejet et apporter des solutions basées sur les principes des droits fondamentaux qui constituent le socle de toute société démocratique moderne.
Une fois de plus, les victimes de l’islamophobie sont majoritairement des femmes. Cela constitue clairement une des spécificités de l’islamophobie chiffrée (la partie visible de l’iceberg), dont les victimes sont très majoritairement des femmes (avec dans la plupart des cas une visibilité de la pratique religieuse), reconnues comme groupe vulnérable.
Enfin, toute l’équipe du CIIB remercie chaleureusement ses partenaires dans la lutte commune contre la xénophobie, l’islamophobie, le racisme et la haine. Merci à nos bénévoles pour leur implication en faveur de la protection et la promotion des droits humains.
A défaut de pouvoir développer un vaccin contre les simplismes et la xénophobie, nous devons continuer à agir ensemble pour faire reculer la bêtise humaine et la haine, car en fin de compte, nous avons tous à gagner à vivre dans une société plus inclusive. Quand l’islamophobie se nourrit des extrémismes, l’inclusion se nourrit des solutions.