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Depuis le 7 octobre 2023, l’actualité internationale nous place tous en tant que témoins involontaires et impuissants face aux crimes perpétrés contre des populations civiles. Ces événements tragiques et dévastateurs nous touchent profondément en tant qu’êtres humains, renforçant notre engagement envers le respect du droit international et la protection des droits humains.

 

Il est essentiel de souligner en premier lieu que tout acte visant à ôter la vie et/ou à porter atteinte à la dignité de civils innocents doit être fermement condamné. Cette règle s’applique universellement, sans aucune exception. Des actes de crimes de guerre ont indubitablement été perpétrés et ils devront être présentés aux juridictions des organisations internationales compétentes pour être jugés.

 

Le conflit israélo-palestinien est essentiellement un conflit de nature territoriale et politique. Il est vrai que la dimension religieuse est invoquée en raison de la symbolique historique de cette région, considérée comme sacrée par les trois religions abrahamiques (le judaïsme, le christianisme et l’islam). C’est cet aspect qui est malheureusement exploité et peut nourrir à la fois l’antisémitisme et l’islamophobie à l’échelle mondiale. Il ne faut pas sous-estimer l’impact de ce conflit sur notre cohésion sociale ici en Belgique.

 

L’absence de résolution de ce conflit et l’application manifeste de « deux poids, deux mesures » contribuent à renforcer un certain sentiment de rejet envers l’Occident à l’échelle mondiale. Cette absence de résolution ne découle pas uniquement des héritages des colonisations passées, mais résulte également de la complicité et de l’inaction de la communauté internationale face aux injustices et à l’absence de perspectives d’avenir qui tenaillent le peuple palestinien.

Nous sommes conscients que la non-résolution de ce conflit affaiblit nos sociétés, entraînant une polarisation, voire une radicalisation, des positions et une recrudescence d’actes de violence.

 

La montée de l’islamophobie et de l’antisémitisme doit nous inciter à renforcer ensemble l’éducation, à fournir des outils pédagogiques aux enseignants et aux éducateurs et à rejeter les extrémismes de tous bords.

 

Face à ceux qui cherchent à diviser en faisant des amalgames et en semant la confusion, nous devons faire preuve de discernement et poursuivre notre travail avec nos partenaires engagés dans la lutte contre l’antisémitisme et l’islamophobie, en vue de promouvoir et de préserver les droits humains. Ne laissons pas les extrémistes ici ou ailleurs, qu’ils soient au sein des gouvernements ou au sein de groupes organisés violents, exploiter ce conflit pour propager la haine. Continuons notre travail d’éducation, en particulier auprès des plus jeunes, pour renforcer l’éducation à la paix, aux droits humains et au respect mutuel.



CIIB ASBL