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En septembre 2016, après un été islamophobe pourri par les affaires de burkini, des étudiantes sont prises en otage par la Haute Ecole Provinciale de Liège. Pour beaucoup c’était renoncer à leur rêve, à leurs droits fondamentaux simplement parce qu’un article leur interdit les signes convictionnels.
C’était sans compter sur la niaque d’un groupe d’étudiantes qui secouent UNIA et le CCIB et les mettent devant leur responsabilité. La HEPL a été intransigeante, hautaine et sans concession. La seule voix restait la justice et tout cela avec 0€ dans les caisses du CCIB et la même chose dans les poches des étudiantes.

La détermination incroyable des étudiantes d’aller jusqu’au bout dans une action en justice a fait que Le CCIB a pris le risque juridique, financier et émotionnel d’accompagner les étudiantes.

Celles-ci ont finalement gagné en justice leur droit à l’éducation mais à quel prix !
Aujourd’hui plusieurs Hautes Ecoles ou de Promotion sociale sont soit revenues en arrière sur leur règlement d’interdiction, soit ont gelé les interdictions, soit sont en négociations avec UNIA, le CCIB, le MRAX et la LDH pour une approche globale du respect du droit fondamental d’une femme majeure. Malheureusement d’autres établissements, plutôt par idéologie et conviction, continuent l’interdiction ou renforce celle-ci. La Justice est donc la seule issue lorsque la porte de la médiation ou de la conciliation est totalement fermée.

De nombreuses personnalités politiques ou partis politiques se sont levés en septembre 2016 avec les étudiantes pour rappeler que ces interdictions ne reposent sur aucune base juridique et que cela reste une aberration pour une femme majeure.

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